mercredi 9 décembre 2009

Tout d'abord, et avant-tout : bon anniversaire à 2 de nos petites fées : Céline et Louise !

Toutes les petites fées vous font de gros gros bisous ! Oui, toutes ! Même les barbues, les poilues, les qui puent... Y'en a pas ? Génial, alors (j'ai dû confondre avec un autre groupe, rooooohhhhh !)
Joyeux anniversaire Célinette et Louloutte !!!
JOYEUX ANNIVERSAIRE !
Happy Birthday to you !
gëzuar ditëlindjen !
عيد ميلاد سعيد
wszystkiego najlepszego z okazji urodzin !
feliz cumpleaños !




dimanche 29 novembre 2009

St Nicolas : la légende du Chevalier

Saint-Nicolas est né en Anatolie il y a bien bien longtemps. Bien avant que les grands-parents des grands-parents des grands parents (je pourrais continuer encore longtemps comme ça) de nos grands-parents ne naissent !

Un temps où n’existaient ni les ordinateurs, ni les jeux vidéos, ni les voitures … pas même les vélos ou les trottinettes. Un temps où on se déplaçait à dos d’âne, de cheval ou de chameau. Voilà pourquoi st Nicolas se déplace encore à dos d'âne…

La légende raconte que st Nicolas a sauvé beaucoup de personnes... dont un célèbre Chevalier, Cunon de Rechicourt.

Le chevalier était retenu prisonnier par un méchant homme, et cela depuis plus de 10 ans. Il était enfermé dans une toute toute toute petite cellule, attaché à de très très très grosses chaînes qui étaient scellées au mur. On lui apportait à manger de temps en temps ; il était très malheureux.

Un jour, il se dit que sa seule chance était peut-être le Grand St Nicolas ; ce saint qu’on disait si bon, ce saint qui avait déjà sauvé tant de monde…

C'était son seul espoir, alors, le chevalier ferma les yeux, se concentra très très fort et dans sa tête cria :

« St Nicolas, st Nicolas, viens à mon aide ! »

Rien ne se passa.

Le chevalier ne se découragea pas, il recommença, « ST Nicolas, St Nicolas, viens à mon aide ! »

Toujours rien. Alors, une dernière fois il réessaya. Il se concentra encore plus fort, il cria dans sa tête encore plus fort et enfin, il entendit :

« Que veux-tu mon garçon ?

- St Nicolas, grand st Nicolas, peux-tu me délivrer de ce cachot où je suis enfermé depuis plus de 10 ans ?

- Pourquoi es-tu dans ce cachot mon garçon ?

- Parce qu’un homme très méchant et qui me déteste, m’y a enfermé !

- Mais pourquoi t’a-t-il enfermé, mon garçon. On n’enferme pas les gens comme ça !

- Parce que… parce que… je ne le sais pas, grand st Nicolas !!

- Voyons cela »

Et le grand st Nicolas quitta la tête du chevalier.

Le Chevalier désespérait de sortir un jour de cette prison.

Il pensait que st Nicolas l’avait oublié et rappelez-vous, St Nicolas était, à ses yeux, la dernière chance !

Un jour, le méchant geôlier qui l’avait enfermé dans ce tout tout tout petit cachot, vint lui rendre visite.


Ce n’était pas courant… En 10 ans, le Chevalier n’avait vu son adversaire que 3 ou 4 fois.

« Chevalier, j’en ai marre de dépenser de l’argent pour te nourrir et pour payer des hommes à te garder ! C’est décidé, demain, je te fais couper la tête ! »

Le Chevalier se mit à pleurer.

« Inutile de pleurer, dit le méchant homme. Ma décision est prise, demain on viendra te couper la tête ! » et il laissa seul le Chevalier.

Le Chevalier était tellement triste qu’il n’arrivait plus à pleurer… Il pensait à sa pauvre maman qu’il ne reverrait jamais, à ses voisins, à ses amis… Il se sentait abandonné de tous et misérable.

Juste avant qu’il ne sombre dans le sommeil, il entendit une voix lui dire « ne désespère pas, mon garçon, je vais te sortir de là ! » Mais il était trop fatigué, il s’endormit !

Ecoutez bien cela petits et grands, quand il se réveilla que croyez-vous qu’il se passa ?

Quelqu’un est venu le chercher pour lui couper la tête ?

Pas du tout !

Ecoutez bien cela petits et grands, quand il se réveilla, il… ne se trouvait plus dans son vilain cachot !

Ecoutez bien cela petits et grands, quand il se réveilla, il se trouvait sur la plus grande place d’une ville en Lorraine. Ses chaînes étaient posées à côté de lui, il était vêtu à la dernière mode et dans sa poche se trouvait une bourse pleine d’argent !

Le Chevalier fut tellement heureux d’être sauvé par le grand st Nicolas, qu’il fut un homme juste et bon le restant de sa vie. Il essaya, lui aussi, de faire le bien autour de lui.

Quant au méchant, que devint-il ? L’histoire ne le dit pas…

St Nicolas : La Légende du sauvetage en mer

Un jour St Nicolas rencontra sur son chemin, un marin qui partait pour l'autre côté du monde.

Quand le marin salua le grand St Nicolas, notre bon saint lui adressa la parole :

"Bonjour vieux marin, que fais-tu sur le port de si bonne heure ?

- Je pars en voyage de l'autre côté du monde, ô grand St Nicolas

- Ecoute-moi bien mon garçon (St Nicolas appelait mon garçon tout le mode, qu'il soit jeune ou vieux). Ecoute-moi bien mon garçon : ne prends pas la mer, je sens qu'une terrible tempête menace !

- Vraiment ? Vous croyez St Nicolas ? Pourtant, la meteo ne l'annonce pas.

- Comment ! se fâcha le grand St Nicolas, tu mets en doute ma parole ! Et bien, fais comme tu l'entends ! Mais moi je te dis que ton bateau encoure un grand péril si tu le mets en mer aujourd'hui !

- Je ne partirai pas, St Nicolas, dit le vieil homme, puisque vous me le déconseillez"

Et chacun retourna à son ouvrage. St Nicolas vers les pauvres et les malheureux, le vieil homme vers son bateau.

Quand le vieil homme arriva au bateau, un grand gaillard aux yeux très clairs et au menton carré, l'apostropha :

"Dis donc, vieil homme ! As tu vu l'heure ? Nous t'attendons pour jeter l'ancre, dépêche toi !

- C'est parce que j'ai rencontré le grand st St Nicolas que je suis en retard. Capitaine, il ne faut pas partir aujourd'hui !

- Et pourquoi donc, demanda le colosse d'un air narquois

- Le grand St Nicolas me l'a formellement déconseillé ! Une grande tempête s'annonce !

- Une grande tempête s'annonce ! se moqua le capitaine dans un grand éclat de rire. Où as-tu vu jouer cette chanson ! regarde le ciel est bleu et la météo n'annonce pas de tempête ! Monte à bord et dépêche toi !

- Mais capitaine ! protesta le vieil homme

- Monte à bord et dépêche toi qu'on puisse jeter l'ancre, ou sinon...!"

Le vieil homme obéit le coeur lourd.

Les 1ères heures se passèrent sans encombre. La mer était calme, le ciel serein... et le regard du capitaine très moqueur.

"Alors, dit-il au vieil homme, où est-elle cette tempête ?

- Vous avez raison capitaine, peut-être que le grand st nicolas s'est trompé cette fois-ci. Il vieillit, sans doute, répondit il tristement"

il n'avait pas fini cette phrase que la voile se mit à gonfler et le vaisseau à tanguer !

Le ciel, bleu clair l'instant d'avant, ressemblait à une mare d'encre noire et le vent soufflait tant qu'il en arracha la casquette du crâne du capitaine !

Bientôt on ne vit plus à 10 cm à la ronde.... et le vieil homme se sentit soulevé de terre et projeté contre le flanc du pont !

" Capitaine, capitaine !" criaient de toutes part les marins en panique... mais on ne savait où était le capitaine dans cette purée de pois !

" Capitaine cria un marin, le mât vient de s'effondrer, la coque est brisée, si la tempête ne se calme pas, nous coulons !"

Dans un sursaut de désespoir, le vieil homme cria : "grand St Nicolas, aide-nous !"

Comme par miracle, le vent tomba, le ciel s'ouvrit, la tempête recula.

Quand le ciel redevint complètement bleu, on put constater l'ampleur des dégâts ! le bateau était ravagé, il prenait l'eau, il n'avait plus de voile, il tanguait dangeureusement !

Sur un tas de cordes était assis, serein, le grand St Nicolas.

Il regarda sévèrement le capitaine et prit la parole

" Pourquoi as-tu mis en doute la parole du vieil homme ? La prochaine fois, tu écouteras les aînés qui souvent en savent plus long que toi. Pour cette fois, je vais t'aider, mais je te préviens, capitaine, il n'y aura pas de seconde chance"

Le grand St Nicolas tapa 3 fois sa crosse sur le sol et le bateau redevint neuf ! Puis, il tourna trois fois sur lui même et disparut dans un grand nuage rouge.

C'est ainsi que le vieil homme devint le héros des marins !
Le capitaine lui demanda pardon et plus jamais se moqua de lui !

Merci grand St Nicolas !

texte muriel niciejewski

Saint Nicolas et le gros chien

Trois petits lapins se promenaient dans un pré. Crac un morceau de luzerne par ici, croc une grande feuille verte par là, crac croc une tige croquante… nos trois petits lapins se régalaient ! Ils étaient heureux, insouciants, radieux… Ils sautaient sautaient sautaient !

Les petits oiseaux qui les regardaient du haut des pommiers en fleurs, souriaient de leur bec pointu. Quelques-uns, comme pour accompagner la gaieté des petits lapins, sifflotaient quelques airs joyeux (le conteur siffle). Rassurez-vous les oiseaux sifflaient beaucoup mieux que moi !

Tout ce petit monde, heureux et insouciant, ne savait pas qu’il courait un grand danger.
Il n’avait pas vu, avançant à pas de loup, arriver le gros chien de la ferme voisine.
Les lapins sautaient, les oiseaux sifflaient (le conteur siffle), même les petites souris gambadaient dans ce joyeux raffut !

Soudain, le gros chien se mit à aboyer, le dos tout rond, les poils dressés, les dents sorties :

« Que faites-vous dans le pré de MA ferme ?! » dit-il aux petits animaux;
« Je vous interdis de toucher aux feuilles de ce pré ! Ce n’est pas votre pré, c’est le pré de MA FERME ! »

En un clin d’œil, le pré fut presque vide !
Frrrrt
Les oiseaux se cachèrent au plus profond des pommiers frrrt !
Les souris se cachèrent dans les hautes herbes frrrrttt !
Les lapins se cachèrent sous les grandes feuilles vertes frrrrttt !

Seul, le plus petit des lapins était resté, bravant du regard le gros chien méchant.

« Que veux-tu, gros chien ? Tu n’es qu’un toutou après tout ! Tu es un animal, tout comme nous »
« Mon métier est de protéger la ferme ! Répondit le gros chien en aboyant de plus belle.

Le petit lapin ne sembla pas effrayé… les autres animaux tremblaient dans plumes et poils !

« Ce n’est pas TA ferme, dit le petit lapin. C’est la ferme du grand ST Nicolas »
« Mon métier est de protéger la ferme ! » répéta le gros chien

« D’abord, gros chien, nous ne sommes pas dans la ferme, nous sommes dans le pré de la ferme. Ensuite, je suis bien certain que grand st nicolas ne voudrait pas nous chasser d’ici ! »

Le chien fit un bond en avant mais le petit lapin ne bougea pas d’un poil.
«Je n’ai pas peur de toi, dit le petit lapin. Je sais bien, qu’au fond, tu n’as rien contre moi ! »

Le chien sauta une nouvelle fois vers le petit lapin qui ne montra aucune frayeur.

De dessous leur cachette de grandes feuilles, les autres petits lapins criaient : « viens, lapinou, il va te croquer ! »
« Ecoute tes amis, dit le gros chien de sa plus grosse voix ! Déguerpis avant que je me fâche pour de bon ! »

A son tour, le petit lapin s’avança vers le gros chien.
« Non, dit-il au gros chien, je n’ai pas peur de toi. Ici habite le grand st nicolas, j’ai confiance en lui. Il ne voudrait pas nous chasser de son pré. Et tu ne serais pas son chien si tu étais vraiment méchant ! »

Alors, sans qu’on s’y attende du tout, le gros chien éclata d’un bon gros rire !
« Et bien, on peut dire que tu as du caractère petit lapin, et j’aime ça ! »

Fric frac froc, tirloubidou, crac cric croc, St Nicolas me voilà !
En un clin d’œil le gros chien s’était transformé en grand St Nicolas.

« Venez petits animaux de la nature ! Venez ! Je ne vous ferai bien entendu aucun mal ! Le petit lapin lui, au moins, a eu une totale confiance en moi ! Il savait bien que je n’aurais pas envoyé un méchant chien vous faire du mal. Grâce à lui et à son courage, vous trouverez toujours les plus belles feuilles à croquer ici et les plus jolis pommiers où vous cacher ! »

Puis grand St Nicolas fric frac froc, tirloubidou, crac cric croc, se transforma à nouveau en gros chien et partit en courant dans un bon rire sonore !
Depuis ce jour, tous les lapins de la région, tous les oiseaux de la forêt, toutes les petites souris aux grandes moustaches sont les bienvenus dans ce petit pré à côté de la ferme de grand st nicolas

texte muriel niciejewski

LA CHANSON DE SAINT NICOLAS (version Henri Dès)

Refrain :
"Il était trois petits enfants
Qui s'en allaient glaner aux champs"

Ils sont allés chez le boucher :
Boucher, voudrais-tu nous loger ?
Entrez, entrez, petits enfants,
Y'a de la place assurément.

Refrain
Ils n'étaient pas plutôt rentrés
Que le boucher les a tués,
Les a coupés en p'tits morceaux
Mis au saloir comme pourceaux.

Refrain
Saint Nicolas au bout d'sept ans
Vint à passer dedans ce champ,
Alla frapper chez le boucher :
Boucher, voudrais-tu me loger ?

Refrain
Entrez, entrez, Saint Nicolas,
Y'a de la place, il n'en manque pas.
Il n'était pas plutôt entré
Qu'il a demandé à souper.

Refrain
Voulez-vous un morceau de jambon ?
Je n'en veux pas il n'est pas bon.
Voulez-vous un morceau de veau ?
Je n'en veux pas il n'est pas beau.

Refrain
Du p'tit salé, je veux avoir
Qu'il y a sept ans qu'est dans l'saloir.
Quand le boucher entendit ça,
Hors de la porte il s'enfuya.

Refrain
Boucher, boucher ne t'enfuis pas,
Je suis le Grand Saint Nicolas
Et le Saint étendit trois doigts,
Les petits se levèrent tous trois.

Refrain
Le premier dit : "J'ai bien dormi."
Le second dit : "Et moi aussi."
Et le troisième répondit
"Je me croyais au Paradis."